Le pôle de santé rentre dans sa 10 ème année d’existence, 10 ans pendant lesquels, nous avons fait évoluer nos pratiques professionnelles, développé un exercice coordonné. Dans le cadre de cet anniversaire, nous avons souhaité interviewer plusieurs professionnels du pôle.
Aujourd’hui, c’est au tour de Nicolas Bartoloméo, médecin au cabinet médical de Saint Méen, de se prêter au jeu des questions-réponses pour parler de ses études, de sa profession et du Pôle de Santé.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir médecin ?
Nicolas B. : « Cela m’ait venu assez tardivement, j’étais très intéressé par la biologie. J’étais également attiré par les relations humaines. Je cherchais donc un métier pouvait mêler les deux. J’ai choisi plutôt la médecine générale pour avoir un contact humain, au contraire de la médecine spécialisée. »
Quel cursus avez-vous suivi
Nicolas B. : « J’ai effectué un Bac Scientifique avec une option SVT puis je suis allé en faculté de médecine à Grenoble. »
Le Pôle de Santé est un exercice cordonné, qu’est-ce-que cela vous apporte dans votre profession au quotidien ?
Nicolas B. : « Pouvoir discuter avec les différents professionnels, on a l’occasion de mieux les connaître et d’avoir plus de contacts avec eux. Travailler avec les coordonnatrices permet une prise en charge plus rapide et efficace des patients. Le relationnel y est plus fort, on se croise aux réunions pour échanger sur le cas d’un patient. Cela brise les barrières. »
Selon vous, comment votre profession s’inscrit-elle dans la vie d’un Pôle de Santé ?
Nicolas B. : « On a un rôle un peu plus de synthèse. On est un peu les professionnels qui regroupe cela avec les infirmières coordinatrices. Nous sommes des médecins généraux, notre rôle est d’orienter le patient vers les professionnels spécialisés si nécessaire. »
En quelques mots, comment définiriez-vous le Pôle de Santé ? Quels sont vos attentes ?
Nicolas B. : « Le Pôle de Santé est un centralisateur de l’offre de soins pour optimiser la prise en charge des patients. Mes attentes sont la pérennisation de ce projet et une éventuelle ouverture à de nouvelles spécialités pour une prise en charge encore plus globale des patients, notamment ceux à mobilité réduite. »