Nathalie Guillou (Pharmacie Guillou, St Méen le Grand) et Aurélie Montaudoin (Pharmacie Océane, St Méen Le Grand) ont accepté d’échanger avec nous sur leurs études, leur profession et le Pôle de Santé.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir pharmacienne ?
Aurélie M. : « En tout premier lieu, le contact humain. Je trouve très intéressant d’être proche des patients puis il y a la connaissance scientifique avec des choses qui évoluent constamment grâce notamment à la recherche. »
Nathalie G. : « Je voulais rester dans une profession libérale et scientifique, la pharmacie m’a permis d’avoir le côté scientifique et relationnel par le contact avec les patients. On a aussi une fonction d’écoute et de conseil. C’est également un métier composé de plusieurs facettes différentes (gestion, management, …). »
Quel cursus avez-vous suivi ?
Nathalie G. : « J’ai opté pour un Bac S suivi d’une préparation au concours de pharmacie (6 ans d’études) qui se finalise par une thèse de doctorat en pharmacie. »
Aurélie M. : « J’ai fait un bac scientifique, puis je suis allé en faculté de pharmacie et j’ai passé le concours en pharmacie pour un total de 6 ans d’études. »
Le Pôle de Santé est un exercice cordonné, qu’est-ce-que cela vous apporte dans votre profession au quotidien ?
Aurélie M. : « L’exercice coordonné est pour moi essentiel dans notre quotidien puisque l’on a une meilleure prise en charge du patient. Chaque profession a sa vision et ses connaissances qui sont complémentaires. On prend le patient dans sa globalité, cela est enrichissant et le patient est gagnant, c’est le principal objectif du Pôle de Santé. »
Nathalie G. : « Le Pôle facilite beaucoup plus les concertations et les échanges entre professionnels, on se connaît et se contacte plus facilement. Grâce à ces échanges d’informations, cela nous permet d’optimiser la prise en charge du patient. Le bénéficiaire premier est le patient. Cela nous offre une ouverture d’esprit sur les autres professionnels, on comprend davantage leur travail et nous disposons d’autres points de vue sur la prise en charge du patient. »
Selon vous, comment votre profession s’inscrit-elle dans la vie d’un Pôle de Santé ?
Nathalie G. : « On peut venir enrichir davantage le dossier du patient grâce aux plateformes. Chaque profession apporte son point de vue et ses remarques par rapport au patient, la mise en commun de toutes ces informations permet à chaque professionnel de mieux maîtriser les problématiques du patient. »
Aurélie M. : « Il y a une meilleure communication entre les professionnels ce qui nous permet d’améliorer notre prise en charge du patient. On dispose de plus d’informations. On peut également participer à des actions plus spécifiques, à l’image de l’éducation thérapeutique du patient. Le Pôle travaille sur le diabète de type II, on a suivi plus particulier sur ces patients-là, on leur apprend à vivre avec leur diabète. Nous avons également l’auto mesure tensionnel, un suivi particulier sur la tension du patient. C’est toujours très intéressant de pouvoir y participer. »
En quelques mots, comment définiriez-vous le Pôle de Santé ? Quels sont vos attentes ?
Aurélie M. : « Le Pôle est un exercice coordonné entre tous les professionnels de santé, nos attentes sont de poursuivre ce travail de communication et d’équipe. Il faut garder cet esprit : le patient d’abord. »
Nathalie G. : « Le Pôle de Santé c’est de la coordination. Il doit apporter une dynamique à la mise en place de nouveaux projets. L’envie de tous ces professionnels de mutualiser leurs compétences permet d’améliorer nos pratiques de prise en charge du patient. »
Rédacteur : Antonin Bellec – Stagiaire en communication