5 questions à… Sylvie Pédron

Le pôle de santé rentre dans sa 10 ème année d’existence, 10 ans pendant lesquels, nous avons fait évoluer nos pratiques professionnelles, développé un exercice coordonné. Dans le cadre de cet anniversaire, nous avons souhaité interviewer plusieurs professionnels  du pôle. 

 

  Aujourd’hui, c’est au tour de Sylvie Pédron, infirmière à Saint Méen Le Grand, de se prêter au jeu des questions-réponses pour parler de ses études, de sa profession et du Pôle de Santé.

 

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir infirmière ?

Sylvie P. : « Je suis devenu infirmière après avoir changé de formation, j’étais beaucoup dans le bénévolat quand j’étais plus jeune. J’ai souhaité continuer à travailler au service des personnes. »

 

Quel cursus avez-vous suivi ?

Sylvie P. : « J’ai fait une fac d’histoire puis je suis allé en IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). »

 

Le Pôle de Santé est un exercice cordonné, qu’est-ce-que cela vous apporte dans votre profession au quotidien ?

Sylvie P. : « Le fait d’échanger avec différents professionnels de santé lors des réunions de concertation pluridisciplinaire, c’est important. Le Pôle permet de régler certains problèmes, il désamorce des situations compliquées. Cela nous soulage parfois aussi dans notre travail. »

 

Selon vous, comment votre profession s’inscrit-elle dans la vie d’un Pôle de Santé ?

Sylvie P. : « On est déjà sur le terrain, on intervient tous les jours dans l’intimité des patients. Une relation de confiance s’installe et nous permet de connaître les difficultés de certains patients. Cela permet de donner des informations aux patients mais aussi d’en faire remonter aux professionnels. C’est un moyen de signalement. »

 

En quelques mots, comment définiriez-vous le Pôle de Santé ? Quels sont vos attentes ?

Sylvie P. : « Je dirais : équipe pluridisciplinaire, échange et dynamisme. Je souhaite d’ailleurs me former (ETP Diabète) pour être davantage acteur du Pôle. »

 

Rédacteur : Antonin Bellec – Stagiaire en communication 

5 questions à… Nicolas Bartoloméo

Le pôle de santé rentre dans sa 10 ème année d’existence, 10 ans pendant lesquels, nous avons fait évoluer nos pratiques professionnelles, développé un exercice coordonné. Dans le cadre de cet anniversaire, nous avons souhaité interviewer plusieurs professionnels  du pôle. 

 

 

  Aujourd’hui, c’est au tour de Nicolas Bartoloméo, médecin au cabinet médical de Saint Méen, de se prêter au jeu des questions-réponses pour parler de ses études, de sa profession et du Pôle de Santé.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir médecin ?

Nicolas B. : « Cela m’ait venu assez tardivement, j’étais très intéressé par la biologie. J’étais également attiré par les relations humaines. Je cherchais donc un métier pouvait mêler les deux. J’ai choisi plutôt la médecine générale pour avoir un contact humain, au contraire de la médecine spécialisée. »

Quel cursus avez-vous suivi

Nicolas B. : « J’ai effectué un Bac Scientifique avec une option SVT puis je suis allé en faculté de médecine à Grenoble. »

Le Pôle de Santé est un exercice cordonné, qu’est-ce-que cela vous apporte dans votre profession au quotidien ?

Nicolas B. : « Pouvoir discuter avec les différents professionnels, on a l’occasion de mieux les connaître et d’avoir plus de contacts avec eux. Travailler avec les coordonnatrices permet une prise en charge plus rapide et efficace des patients. Le relationnel y est plus fort, on se croise aux réunions pour échanger sur le cas d’un patient. Cela brise les barrières. »

Selon vous, comment votre profession s’inscrit-elle dans la vie d’un Pôle de Santé ?

Nicolas B. : « On a un rôle un peu plus de synthèse. On est un peu les professionnels qui regroupe cela avec les infirmières coordinatrices. Nous sommes des médecins généraux, notre rôle est d’orienter le patient vers les professionnels spécialisés si nécessaire. »

En quelques mots, comment définiriez-vous le Pôle de Santé ? Quels sont vos attentes ?

Nicolas B. : « Le Pôle de Santé est un centralisateur de l’offre de soins pour optimiser la prise en charge des patients. Mes attentes sont la pérennisation de ce projet et une éventuelle ouverture à de nouvelles spécialités pour une prise en charge encore plus globale des patients, notamment ceux à mobilité réduite. »

5 questions à… Nathalie Guillou et Aurélie Montaudoin

Nathalie Guillou (Pharmacie Guillou, St Méen le Grand) et Aurélie Montaudoin (Pharmacie Océane, St Méen Le Grand) ont accepté d’échanger avec nous sur leurs études, leur profession et le Pôle de Santé.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir pharmacienne ?

Aurélie M. : « En tout premier lieu, le contact humain. Je trouve très intéressant d’être proche des patients puis il y a la connaissance scientifique avec des choses qui évoluent constamment grâce notamment à la recherche. »

Nathalie G. : « Je voulais rester dans une profession libérale et scientifique, la pharmacie m’a permis d’avoir le côté scientifique et relationnel par le contact avec les patients. On a aussi une fonction d’écoute et de conseil. C’est également un métier composé de plusieurs facettes différentes (gestion, management, …). »

Quel cursus avez-vous suivi ?

Nathalie G. : « J’ai opté pour un Bac S suivi d’une préparation au concours de pharmacie (6 ans d’études) qui se finalise par une thèse de doctorat en pharmacie. »

Aurélie M. : « J’ai fait un bac scientifique, puis je suis allé en faculté de pharmacie et j’ai passé le concours en pharmacie pour un total de 6 ans d’études. »

Le Pôle de Santé est un exercice cordonné, qu’est-ce-que cela vous apporte dans votre profession au quotidien ?

Aurélie M. : « L’exercice coordonné est pour moi essentiel dans notre quotidien puisque l’on a une meilleure prise en charge du patient. Chaque profession a sa vision et ses connaissances qui sont complémentaires. On prend le patient dans sa globalité, cela est enrichissant et le patient est gagnant, c’est le principal objectif du Pôle de Santé. »

Nathalie G. : « Le Pôle facilite beaucoup plus les concertations et les échanges entre professionnels, on se connaît et se contacte plus facilement. Grâce à ces échanges d’informations, cela nous permet d’optimiser la prise en charge du patient. Le bénéficiaire premier est le patient. Cela nous offre une ouverture d’esprit sur les autres professionnels, on comprend davantage leur travail et nous disposons d’autres points de vue sur la prise en charge du patient. »

Selon vous, comment votre profession s’inscrit-elle dans la vie d’un Pôle de Santé ?

Nathalie G. : « On peut venir enrichir davantage le dossier du patient grâce aux plateformes. Chaque profession apporte son point de vue et ses remarques par rapport au patient, la mise en commun de toutes ces informations permet à chaque professionnel de mieux maîtriser les problématiques du patient. »

Aurélie M. : « Il y a une meilleure communication entre les professionnels ce qui nous permet d’améliorer notre prise en charge du patient. On dispose de plus d’informations. On peut également participer à des actions plus spécifiques, à l’image de l’éducation thérapeutique du patient. Le Pôle travaille sur le diabète de type II, on a suivi plus particulier sur ces patients-là, on leur apprend à vivre avec leur diabète. Nous avons également l’auto mesure tensionnel, un suivi particulier sur la tension du patient. C’est toujours très intéressant de pouvoir y participer. »

En quelques mots, comment définiriez-vous le Pôle de Santé ? Quels sont vos attentes ?

Aurélie M. : « Le Pôle est un exercice coordonné entre tous les professionnels de santé, nos attentes sont de poursuivre ce travail de communication et d’équipe. Il faut garder cet esprit : le patient d’abord. »

Nathalie G. : « Le Pôle de Santé c’est de la coordination. Il doit apporter une dynamique à la mise en place de nouveaux projets. L’envie de tous ces professionnels de mutualiser leurs compétences permet d’améliorer nos pratiques de prise en charge du patient. »

 
Rédacteur : Antonin Bellec – Stagiaire en communication 

 

Mieux vivre avec le cancer

L’Inter-pôles du pays de Brocéliande organise une journée de découverte le 6 juin 2019 de 9h30 à 17h au domaine de Trémelin (Iffendic).
Ce dispositif s’inscrit dans une volonté de vous aider à vous sentir mieux grâce aux soins de support et de vous offrir une parenthèse bien-être.

Cette journée vous permettra de bénéficier gratuitement de séances individuelles ou de groupes proposés par des professionnels formés.

Un repas à 15€ est proposé au restaurant du domaine pour les personnes qui souhaitent rester toute la journée (inscription vivement conseillée). Vos proches sont conviés à cette journée découverte.

Au programme:
– Réfléxologie plantaire
– Activité sportive
– Yoga
– Psychologie/Hypnose
– Socio esthétique
– Acupuncture
– Sophrologie

Inscriptions, Réservations, Renseignements:
Stéphanie CORBES
Infirmière de coordination en cancérologie de l’Interpôles
Tél. 06 30 30 00 52



Bref j’arrête de fumer !

« Les patients et les équipes engagées dans l’exercice coordonné peuvent accomplir de grands progrès pour la prévention et l’arrêt du tabac. Le projet « Bref j’arrête de fumer » va le démontrer. » (Claude Evin, ancien ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité)

Vous êtes patient, et vous souhaitez arrêter de fumer ? Vous êtes en cours de sevrage ? Les professionnels du Pôle de Santé sont à votre écoute pour vous accompagner au mieux de cette démarche.

A l’instar du « mois sans tabac », le Pôle de Santé a souhaité s’engager pour vous dans cette nouvelle action de prévention à travers un programme et un protocole de suivi, créés par la FFMPS (Fédération Française des Maisons et Pôles de Santé).

Notre objectif au Pôle de Santé est de motiver nos patients au sevrage tabagique grâce à cette campagne.

Alors, n’hésitez plus à en parler et à vous informer auprès de vos professionnels de santé !

Nous sommes là pour vous accompagner !